• Gauceran de Grasse

    Gauceran de Grasse, ascendant de Guy à la 27ème génération, est le fils de Rodoard et d'Alayade d' Arles.

    Aucun document ne précise sa date de naissance, elle se situe probablement autour de 960.

    A cette époque, la Provence était rattachée à la Bourgogne et gouvernée par les rois de Bourgogne, à l'autorité contestée en Provence. Elle subissait également une invasion des Sarrasins, finalement repoussée par les seigneurs de Provence. Dans une étude consacrée à cette période, Jean Pierre Poly, dans « La Provence et la société féodale » dépeint la situation :« On assiste alors à une véritable foire d'empoigne où sombre la notion même de domaine public. Les grandes familles accaparent les terres fiscales et se partagent en immenses lambeaux les zones côtières reconquises . C'est dans ce contexte que s'instaure la seigneurie banale … C'est la période 1000-1040 qui voit se dérouler les mutations décisives. Alors, la Provence se couvre de donjons , tous désormais allodiaux, et c'est à partir de ces forteresses que les puissants imposent leur ban aux populations avoisinantes »

    Ainsi, Gauceran de Grasse , pour sa participation au combat contre les sarrasins aux côtés de Guillaume d'Arles, reçoit la moitié de l'épiscopat de l’évêché d'Antibes (son père Rodoard a reçu l'autre moitié).

     

    Abbaye de Lérins

    Gauceran de Grasse

    Ces nouveaux seigneurs, pour affermir leur pouvoir, se rapprochent de l'église, et participent à la création ou la restauration de monastères . 

    La famille de Grasse tisse des lien étroits avec l'abbaye de Lérins, dont la vie monastique reprend sous l'impulsion des clunisiens, après une longue période d' interruption. Le premier document de la nouvelle communauté est daté de 1007. 

    Guillaume, le frère de Gauceran , devient moine, et fait don à l'abbaye du domaine d' Avinionet (à Mandelieu), entre 1022 et 1033.

    Les Grasse occupent le siège épiscopal d' Antibes de 1022 jusqu'à la fin du XIème siècle : Aldebert1 , jusqu'en 1062, suivis par ses neveux Geoffroy (1078-1083) et Aldebert II, fils de son frère Guillaume. En 1028 Aldebert Ier restitue aux moines de Lérins l'église St Michel d'Antibes possédée par Gauceran

     

    Gauceran est marié à Belieldis de Gameron ( de Salernes). Il a deux fils : Guillaume et Aldebert1

     

    Arbre généalogique publié dans histoire de l'abbaye de Lérins de Mireille Labrousse, Yann Codou, Jean-Marie Le Gall, Régis Bertrand.

    Gauceran de Grasse

     

     


    votre commentaire
  • Rodoard de Grasse

    Rodoard de Grasse

    Les iles de Lérins sont un archipel situé au large de Cannes. L'archipel est constitué principalement de deux iles connues: Ste Marguerite, la plus grande, où le masque de fer aurait été en captivité, et St Honorat, avec son très ancien monastère.

    C'est un lieu de tourisme prisé, des bateaux font l'aller-retour plusieurs fois par jour. Avec Guy, nous y sommes allés quelquefois, sans nous douter que l'histoire de ces îles était liée à celle de ses ancêtres. Grace à Honorade de Grasse, son ascendante à la 10ème génération, fille naturelle de Jean-François de Grasse, il est possible de remonter la filière des de Grasse. Il est plus aisé de retrouver des archives pour les nobles familles que pour les cultivateurs, meuniers, travailleurs, ménagers...qui constituent pourtant la majorité de nos ancêtres. Ainsi, grâce à de nombreux documents, il a été possible de remonter jusqu' à la souche des de Grasse : Rodoard, au Xème siècle, ascendant à la 28 ème génération.

    Au milieu de Xème siècle, après une longue période d'abandon, le monastère de St Honorat accueille une communauté de moines clunisiens. La Provence vit une époque troublée, après l'effondrement de l'autorité carolingienne, et l' occupation des Sarrasins. Elle est attachée à la Bourgogne, sous la domination de Conrad III, roi de Bourgogne, de Provence et d' Arles. Mais Conrad ne s'oppose pas aux Sarrasins, le combat est mené par les Comtes d' Arles, et la noblesse provençale. En récompense pour son aide dans cette lutte, Rodoard, reçoit, en 960, la moitié du diocèse d'Antibes, dont la ville de Grasse . A la suite de l'enlèvement de l'abbé clunisien Mayeul en 973 par les Sarrasins, le Comte Guillaume d' Arles et son frère Roubaud prennent le tête de l'ost provençal, avec la participation des nobles , et écrasent les sarrasins à la bataille de Tourtour, puis Guillaume et son frère Roubaud les anéantissent quelques années plus tard, à Freinet, et les chassent définitivement de Provence. 

     

     

    Rodoard de Grasse

    Conrad III

    Dans son histoire de Provence, l'auteur Jean-François de Gaufridi, trace un portrait sévère des rois d'Arles. A propos de Conrad, il note: «  son règne, quoique fort long, n'eut rien de mémorable. Il le passa dans un si grand repos, qu'il en rapporta le nom de pacifique. Cette mollesse donna lieu aux gouverneurs de ses provinces d'usurper la souveraineté de leur gouvernement...Il mourut la cinquante septième année de son règne ». Le portrait de son fils est tout aussi caustique : «Raoul, son fils, mena une vie encore plus molle que lui. Cela fit qu'on l'appela Raoul le fainéant et le lâche. Les ecclésiastiques néanmoins qu'il enrichit, le nommèrent Raoul le débonnaire et le pieux.» Les seigneurs « usurpent » les terres et refusant de reconnaître ces rois « pour leurs Princes se rendirent eux mêmes souverains. Ce furent les Seigneurs des Baux,de Sault, de Grignan, de Castellane, d'Orange, d'Antibes ou Grasse »

    Les Comtes d' Arles deviennent comtes de Provence. 

    Rodoard de Grasse

    Rodoard, souche de la famille de Grasse, est qualifié de comte d'Antibes en 993. Les seigneurs de Grasse seront, par leur situation géographique, les interlocuteurs privilégiés des moines de Lérins.

     

    Rodoard de Grasse

    Royaume de Bourgogne-Provence

     

     

     

    Rodoard est marié à Alayarde, fille du comte d'Arles. Ils ont trois enfants :

    Gauceran, futur comte d'Antibes , Guillaume, dit Gruette, qui sera religieux aux îles de Lérins et Oda.

     

    Rodoard de Grasse

     

    Lien Guy-Rodoard 

     

    Sources :

     

    -Généanet

     

    -Wikipedia, maison de Grasse

    Gauceran Gauceran

    https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/2032337#Branche_a.C3.AEn.C3.A9e

     

     

    -Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence T1, page 508

    Histoire héroique

     

    -Histoire de Provence par messire Jean-François de Gaufridi (1622-1689)

    Gaufridi

     

    -Gallica:cartulaire de l'abbaye de Lérins

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9815542n.texteImag

     

     

    -Histoire de l'abbaye Lérins par Mireille Labrousse 

    Chapitre 6

     


    1 commentaire
  • De Grasse, un séducteur?

    De Grasse, un séducteur?

     

    Vers 1618, Jean François de Grasse épouse Marie de Gouze, à Marseille. Les de Grasse sont une ancienne famille de la noblesse provençale. Les membres de la branche de Jean François ont le titre de Seigneur de Briançon ou de Briançonnet, selon les actes. Briançon est plus prestigieux, mais le lieu de résidence de ces seigneurs est Briançonnet, petit village situé au nord de Grasse.

     

     

     

     

    Vue de Briançonnet

    De Grasse, un séducteur?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Grasse, un séducteur?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les enfants du couple de Gouze-de Grasse naissent à Marseille : Jean-François, l'ainé, en 1622, Marie, Raimond, Jean-Baptiste, René, Antoinette,...

    Marie de Gouze décède avant 1646, certainement peu après la naissance d' Antoinette, vers 1629, et Jean-François quitte Marseille pour s' établir à Briançonnet , où il a peut-être une vie sentimentale bien remplie. En effet, le nom de De Grasse apparaît dans les actes de mariage de Anne, Honorade, Isabeau et dans l' acte de naissance de Jean. Jean François un séducteur, qui aurait eu quatre enfants naturels ? L'étude approfondie des actes apportera , ou pas, une réponse à cette interrogation.

     

     

    mariage de Anne de Grasse avec Jean Baptiste Foucard le 31 janvier 1664, à Grasse. Le nom du père de Anne est précisé : François, seigneur de Briançon, le nom de la mère n'est pas indiqué.

     

    - mariage de Honorade de Grasse le 26 mars 1672 avec Michel Aubaye. Les parents d' Honorade ne sont pas nommés. 

    En consignant les actes dans les registres, le curé a une formule habituelle : il note que le mariage est célébré, consommé, et fait suivre la date du mariage. Après un rapide coup d' oeil à la mariée , le terme consommé  est rayé. En effet, si l'union a bien été consommée, ce n'est pas à la date du mariage, puisqu' Honorade va accoucher de François le 17 avril. Les futurs époux ont obtenu une dispense des 3 bans.

    Honorade est l'ascendante à la 10ème génération de notre famille. Trois ans après François, l'ainé de la famille, sa sœur Elisabeth, notre aieule, vient au monde.

     

     

    - mariage de Isabeau de Grasse, avec Antoine Fanton le 26 Juin 1672 à Briançonnet. Les parents d' Isabeau ne sont pas nommés. Les mariés sont dispensés des 3 bans, et leur premier enfant, Antoine, nait le 11 septembre de la même année. Plus tard, il sera vicaire de la paroisse, il enterrera sa mère le 28 mai 1722, et , certainement très ému, notera deux fois dans l'acte de mortuaire que la défunte est sa mère.

    Décédée à l'age d'environ 86 ans, elle est née vers 1636.

     

     

    naissance de Jean de Grasse le 17 fevrier 1650 à Briançonnet, fils de Magdeleine Sauvaire et de Jean François de Grasse, seigneur de Briançon qui dit être non marié. Le parrain est Pierre de Grasse des Colettes, la marraine, Marie de Grasse est la petite fille de François-René, demi frère de Jean. Cet enfant naturel est reconnu officiellement par son père, et semble bien intégré à la famille de Grasse. Il sera prêtre du diocèse de Glandèves et obtiendra la permission de célèbrer le mariage de son demi frère François-René. A ce mariage, assistera également le vicaire Antoine Faton, dont la mère, Isabeau est la demi sœur du père de François René. Une grande réunion familiale ! Au hasard des registres, on trouve plusieurs actes qui témoignent des liens étroits entre les Sauvaire et les de Grasse : les de Grasse sont souvent parrains ou marraines des enfants de la famille Sauvaire.

     

     

    Anne, Honorade, Isabeau et Jean étaient-ils frère et sœurs, ou enfants de différentes mères ? La seule paternité avérée est celle de Jean . Celle d'Anne est pratiquement sure. Pour Honorade et Isabeau, elle est probable, à moins qu' un autre membre de la famille de Grasse n' ait séjourné à Briançonnet, et laissé au passage quelques enfants naturels...

     

     

     

    Enfants de Honorade de Grasse

    De Grasse, un séducteur?

     

     

    Branche Guy -  Honorade de Grasse

    De Grasse, un séducteur?

     


    1 commentaire
  • Pons Olivier, SOSA 504, et Honorade Ollivier, SOSA 505, les ancêtres de Guy à la 9ème génération demeurent à Caille, petit village situé au nord ouest de Grasse. Pons est notaire royal.

    Parmi ses enfants, André, né en 1702, a épousé Thérèse Raynaud, puis Augustin est né...et la descendance s' est poursuivie de façon classique jusqu'à Guy: mariage, naissance... 

    Plus original, Pierre, un jeune frère d' André, né en 1708, a attendu d' avoir deux enfants avant de convoler en justes noces avec la mère des bambins, Jeanne Funel. Le mariage a été célébré à Caille le 7 février 1754, une semaine après la naissance de Pierre Ignace, le 30 janvier, et un peu plus d'un an après qu' Elizabeth ait vu le jour, le 19 novembre 1751. Dans les deux cas, Pierre reconnaît être le père des nouveaux nés.

     

    Acte de baptême d'Elizabeth:

    Une famille peu conformiste

     

    Acte de baptême de Pierre Ignace:

    Une famille peu conformiste

     

    Acte de mariage de André et Jeanne:

    Une famille peu conformiste

     

    Le cas n' est pas unique, mais assez rare à cette époque. Cette famille semble assez peu conformiste : Thérèse, une des filles de Jeanne et André se marie avec Jacques Gras, et les époux reconnaissent comme leur fils le petit Jean François, âgé d'un an et demi. Une autre de leur fille, Elisabeth, se marie à Grasse avec Jean Cauvy. Cette fois, aucun enfant n'assiste au mariage de ses parents, mais le curé croit bon de préciser que les deux époux résident depuis plusieurs années dans la paroisse de Grasse. Demeuraient-ils ensemble ? L'homme d' église reste dans le flou...


    votre commentaire


  • Fabri, seigneur de GiletteMon voyage intergénérationnel m' amène à Nice, où de nombreux ascendants de Guy, du côté de sa grand-mère maternelle, ont vécu . Le premier couple répertorié dans les archives départementales est Jean-Louis Fabri-Perinette Cagliéro, mariés avant 1565. Le dernier couple ayant quitté Nice est Dominique Baudoin-Françoise Cuggia, vers 1850. Entre les deux, 16 ascendants directs sont nés à Nice et 22 s'y sont mariés.

     



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En 1565, le Comté de Nice était alors sous la domination des ducs de Savoie. Les registres, tenus par les curés, sont, en principe, rédigés en italien depuis le 25 octobre 1561, date de l' édit de Rivoli. Cet édit, publié par Emanuele Filiberto de Savoie, Duc de Savoie et Prince du Piémont, stipule que :  « L'utilisation du latin dans la préparation des actes officiels est remplacée par le français à l'ouest des territoires Alpes (Savoie) et Val d'Aoste et par l'italien dans les territoires à l'est (Piémont) et au sud (Comté de Nice) des Alpes »

     

    Fabri, seigneur de Gilette

     

    Dans les registres, Jean-Louis a le titre coseigneur de Gilette . Son fils, Fabrice, est répertorié Seigneur de Gilette. Il a reçu son fief du duc de Savoie Emmanuel Philibert, dit tête de fer, en 1589.

    Fabri, seigneur de Gilette

     

    D' autres seigneurs ont été répertoriés dans la famille Fabri, ou dans leurs relations :

    Jean Tondut, seigneur de Peille, parrain de Victor Fabri, fils de Fabrice

    François Caissot, seigneur du Mas, parrain de Françoise et d'Alexandre, enfants de Fabrice 

    Jean-Louis Fabri, coseigneur du Mas et d'Aiglun, fils de Fabrice. Jean Louis a épousé Mathilde Caissoti, fille de Vincent, seigneur du Mas.

    Gilette, le Mas, Peille et Aiglun sont des villages situés dans l'arrière pays niçois.

    Fabri, seigneur de Gilette



    En 1597, Fabrice est 1er consul de la ville de Nice, mais malheureusement sa carrière sera brève puisqu' il meurt l'année suivante.



    Les relations France-Savoie sont tendues, et la France envahit le comté de Nice de 1691 à 1697 et de 1707 à 1713.

    En 1720, la Sardaigne, le Piémont et la Savoie forment un ensemble territorial : le royaume de Sardaigne.

    En 1793, la France annexe le Comté de Nice et créé le département des Alpes Maritimes. Le traité de Paris , le 10 mai 1796, officialise la cession du comté de Nice et de la Savoie à la France par la Sardaigne.

    En 1814, le comté de Nice passe à nouveau sous le contrôle de la Sardaigne et de son roi Victor Emmanuel 1er. 

    Quelques décennies plus tard, en 1860, Napoléon III et Victor Emmanuel II concluent un accord : en échange de l'aide de la France pour rejeter les Autrichiens hors de l' Italie du nord, le comté de Nice est rattaché à la France. Un plébiscite est organisé, favorable à ce rattachement.



    Toutes ces tractations ont une conséquence pour le généalogiste, qui doit jongler entre le français et l' italien pour la lecture des actes :

    Prenons l'exemple des actes de naissance de Sainte Réparade, la paroisse de Nice où sont enregistrés la majorité des actes des Fabri et de leurs descendants : jusqu' en 1803, ils sont rédigés en Italien, de 1804 à 1813, en Français, de 1814 à 1860 en Italien, à partir de 1861, en français. Depuis 1861, les actes ne sont plus enregistrés à Ste Réparade ou dans d'autres paroisses niçoises, mais sont tous regroupés à St Dominique. Les actes italiens sont rédigés par des curés, qui notent les noms des parrains et marraines. Les actes français sont rédigés par des laïcs, et mentionnent les témoins.

    Italiens ou français, les registres niçois permettent de descendre de la génération 14 à la génération 5, avec le couple Dominique Baudoin-Françoise Cuggia. Ils sont tous deux nés à Nice, où ils se marient en 1849. Leurs enfants Horace et Vittoria naissent à Nice, respectivement en 1850 et 1853. En 1855, leur fils Antoine vient au monde à Bar sur loup, suivi d' Elisabeth, en 1858, à Mouans-Sartoux. Françoise Cuggia est morte à Cannes en 1880. L'acte de mariage d' Antoine Baudoin, mentionne le décès de Dominique à Sfax, en Tunisie, le 21 octobre 1886. Cette famille a beaucoup déménagé, ce n'était pas la coutume jusqu' alors. Rien n'explique non plus la présence de Dominique et son décès en Tunisie. Son métier de jardinier est peut être à l'origine de ses déplacements...

    Son fils Antoine était aussi jardinier. Claire, la fille d'Antoine, la grand mère de Guy, était couturière à Cannes. 





    Sources :

    -Geneanet :Geneanet, arbre de Teisseire-Bonifaci

    -La noblesse niçoise. Notices historiques sur les principales familles de l'ancien comté de Nice

    Numéro 236, année 1911

     

     

    -Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes Maritimes 

    01 janvier 1903, page 175, chapitre inféodations

    lien inféodations

     

    -Nice historique -haute magistrature de la ville et du Comté de Nice, N° 585, année 1903

    Lien Nice historique

    -Wikipédia




    votre commentaire