• La Côte Fleurie

    La Côte Fleurie

     

    La Côte Fleurie

     

    La Côte Feurie est une petite maison située à flan de colline, au Rouret, quartier du Colombier.

    C'est une des maisons anciennes de la famille Carrara. Elle se compose d'une chambre, d' une salle de vie, d'une cuisine, d'une salle de bains-WC au rez de chaussée, et d'une chambre à l'étage. Elle est entourée d'un jardin planté d'oliviers. Du jardin, on peut voir la mer, et, parait-il, par temps calme, la Corse. 

    Guy l'a eue en toute propriété en 2012. Après de gros travaux de restauration, c'est une maison agréable que nous louons.

    Paul et Marcelle, les parents de Guy la louaient également. Parmi les locataires, il y eut Annie, la sœur de Guy, et son mari Jean-François, puis, plus tard, Sophie, leur fille.

    Jeunes mariés, Paul et Marcelle ont vécu dans cette maison où Guy est né, en 1946.

    Elle appartenait alors à la maman de Paul, Joséphine Laty, épouse de Pierre Carrara. Joséphine et Pierre habitaient en face, dans une maison beaucoup plus grande dont ils étaient propriétaires, et appelée par la famille « la maison du Rouret », la Côte Fleurie étant  « la petite maison du Rouret ».

    Paul et Marcelle déménageront à Cannes, et, lorsque Paul prendra sa retraite, ils reviendront vivre au Rouret dans la grande maison, en compagnie de Joséphine, qui vivait seule depuis le décès de Pierre en 1959. 

    Auparavant, la Côte Fleurie était la propriété du père de Joséphine , Jean Laty. Jean a épousé Marie Jeanne Brignolle en octobre 1895. Peu de temps après, naissait leur fille Joséphine, enfant unique.

    Les parents de Jean Laty, François Laty et Elizabeth Hugues, sont nés à Chateauneuf – Grasse, tout près du Rouret. Ils se sont mariés au Rouret.

    François, né en 1810, s'est marié en 1843 avec Marie Hugues, puis, devenu veuf, a épousé la jeune sœur de Marie, Elisabeth, en 1851. De son premier mariage est née Marie(1845), du deuxième sont nés Virginie (1851), Magdeleine(1859) et Jean (1863).

    François décède en 1892, Elisabeth en 1907. Elisabeth vit alors avec son fils Jean, sa belle fille Marie Jeanne et sa petite fille Joséphine, au Rouret, peut être à la Côte Fleurie. Magdeleine, la soeur de Jean, réside avec son mari Martin Victor Rouxi dans la grande maison du Rouret, propriété des Roux.

    Parmi les biens de la succession de François et Elisabeth , la Côte Fleurie revient pour moitié à Jean et pour moitié à Magdeleine, leurs enfants.

    Au décès de Victor Roux, en 1911, tous ses biens reviennent à Magdeleine, le couple n'ayant pas d'enfants. 

    Joséphine se marie en 1918 avec Pierre Carrara. Au recensement de 1921, Jean Laty, sa femme Marie Jeanne, sa fille Joséphine et son époux Pierre Carrara, ainsi que Magdeleine Roux habitent dans la grande maison du Rouret. En 1923, Joséphine rachète la part de la côte Fleurie de Madeleine, et la maison du Rouret en viager. Madeleine s' est réservée par an , outre la rente, 250 L de vin et 60L d'huile d' olives de bonne qualité et la jouissance de 2 pièces à l'étage dans la maison.

    Elle décède en 1930 . Après le décès de Jean, en 1941, Joséphine est propriétaire des deux maisons.

     

    A l'origine, la Côte Fleurie était une maison plus petite : une pièce au rez de chaussée et une pièce à l'étage. Pierre et Joséphine l'ont agrandie avant que leur fils ne Paul s'y installe avec son épouse Marcelle. 

    La Côte Fleurie

    La partie ocre est la plus ancienne, en pierres. La partie rouge, en briques, a été rajoutée.

     

    Ces modifications sont visibles sur les cadastres :

    Cadastre 1833

    La Côte Fleurie

    Côte Fleurie, parcelle avec maison 839, jardin 840,837

    Maison du Rouret : 798

     

     

    Cadastre 1977

    La Côte Fleurie

    Côte Fleurie, parcelle avec maison 1401, jardin 2186

    Maison du Rouret : 341,342. Cette maison aussi a été agrandie.

     

     

    Les propriétaire les plus anciens connus sont donc François Laty et Elisabeth Hugues. Mais nous ne savons pas comment ils ont acquis cette maison. Par achat ?Par succession ? 

     

    1- Hypothèse succession Hugues.

    Les parents d'Elisabeth, Barthélémi Hugues et Marie Cresp, originaires de Chateauneuf, viennent s'installer au Rouret entre 1829 (naissance d' Elisabeth à Chateauneuf) , et 1832 (naissance de Jean, puis de Marianne et Virginie au Rouret), ils décèdent au Rouret. 

     

    2 Hypothèse succession Laty

    Le père de François Laty, Jean Laty est originaire de Chateauneuf-Grasse , sa mère Marie Honorade Hugues est originaires du Rouret. Leurs 4 enfants naissent à Chateauneuf-Grasse (dernière naissance en 1810), mais se marient tous au Rouret où ils sont domiciliés (1er mariage en 1832). Jean Laty et Marie Honorade Hugues décèdent dans leur domicile au Rouret .

     

    Aucun acte ne permet de privilégier une hypothèse. 

    Une petite parenthèse , qui ne va pas nous renseigner sur les origines des propriétés, mais qui nous montre que les liens entre les Hugues et les Laty étaient assez étroits : on retrouve des Hugues et des Laty dans les ascendants paternels et maternels de Jean Laty, avec, conséquence normale, deux implexes. 

     

     

     

    Un petit extrait de l'arbre généalogique vous permettra, je l'espère, de suivre plus facilement cette saga familiale.

     

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    De jeunes mariés

     

     

    Opio, 17 septembre 1753, le curé donne la bénédiction nuptiale à Etienne Hugues et Lucrèce Gallian, deux jeunes gens de la région. De très jeunes gens, même, puisque Etienne a dix sept ans, et Lucrèce quatorze. 

    De jeunes mariés

    De jeunes mariés

     

    Lucrèce est la dernière née d'une famille de 6 enfants. Ses parents, Pierre Gallian et Marie Carlevan sont présents au mariage. Les parents d' Etienne, Antoine Hugues et Thérèse Hugues, sont décédés tous les deux. Thérèse était la 3 ème épouse d' Antoine. Elle était également très jeune lorsqu' elle s'est mariée, 16 ans seulement. Il semble que se marier jeune soit une habitude familiale, Antoine était âgé de 17 ans lors de son 1er mariage en 1696 avec Elisabeth Bertrand.

    Le curateur d' Etienne est présent au mariage ainsi que les parents de « la fille » , désignation familière, peut être même réprobatrice de la jeune épouse par le curé...

    De ce mariage, naitrons 8 enfants, dont Marie, l'ascendante directe de la famille. Lucrèce meurt en 1776, âgée de 37 ans. L'année suivante , Etienne se remarie avec Marie Elizabeth Layet, à Roquefort les Pins.

    En étudiant cette branche de la famille, j' avais été étonnée à la fois par l'âge de la jeune mariée, et par son prénom, qui change des Jeanne, Marguerite ou Marie . En poursuivant les recherches familiales, j'ai rencontré d' autres Lucrèce : Lucrèce Aune, une ascendante , Lucrèce Baussi, sœur de Scipion, un ascendant, et Lucresse Giraud, la marraine de Lucrèce Gallian. Un prénom encore rare aujourd'hui. A cause de la réputation controversée de Lucrèce Borgia ?


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  • Chien enragé 

     

    Le 22 mars 1626, le petit Guillaume Lati, notre SOSA 640, voit le jour, 

    à Bar-sur-Loup (Alpes Maritimes).    

     

    Chien enragé           

     

     

     

     

     

     

     

    Guillaume Lati fils de Pierre a été baptisé le 22

    mars le parrain a été Guillaume Dozol dit

    Coucourdin et la marraine Isabeau sa femme

     

    Cet heureux évènement se trouve parmi une longue liste de décès,

    que le curé note précipitamment:

     

     

     

    Chien enragé

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une épidémie de peste frappe cruellement le sud de la France. 

    Le curé s'attarde sur deux tristes faits divers:

     

    Chien enragé

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Damien Castelin dit Saunnage fut mordu du meme

    chien enragé quelques semaines après il mourut enragé

    laquelle rage lui dura 24 heures , et le 29 novembre, il mourut.

     

    Le lendemain mourut une petite fille de messire 

    angles déclare qu'elle fut mordue du meme chien 

    a meme heure et meurt aussi enragé.

     

     

    Ce chien a mordu au moins trois personnes. Je n' ai pas trouvé trace de la première morsure,

    mais le registre BMS de 1618 à 1665 est assez cahotique. 

    Deux siècles et demi plus tard, un vaccin mettra un terme à cette terrible maladie.

    Espérons que le vaccin nous débarrasse de notre virus actuel la (ou le) COVID...

    et des mutants à venir.

     

     

     

     

     

     

     


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