• Fabri, seigneur de Gilette



    Fabri, seigneur de GiletteMon voyage intergénérationnel m' amène à Nice, où de nombreux ascendants de Guy, du côté de sa grand-mère maternelle, ont vécu . Le premier couple répertorié dans les archives départementales est Jean-Louis Fabri-Perinette Cagliéro, mariés avant 1565. Le dernier couple ayant quitté Nice est Dominique Baudoin-Françoise Cuggia, vers 1850. Entre les deux, 16 ascendants directs sont nés à Nice et 22 s'y sont mariés.

     



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En 1565, le Comté de Nice était alors sous la domination des ducs de Savoie. Les registres, tenus par les curés, sont, en principe, rédigés en italien depuis le 25 octobre 1561, date de l' édit de Rivoli. Cet édit, publié par Emanuele Filiberto de Savoie, Duc de Savoie et Prince du Piémont, stipule que :  « L'utilisation du latin dans la préparation des actes officiels est remplacée par le français à l'ouest des territoires Alpes (Savoie) et Val d'Aoste et par l'italien dans les territoires à l'est (Piémont) et au sud (Comté de Nice) des Alpes »

     

    Fabri, seigneur de Gilette

     

    Dans les registres, Jean-Louis a le titre coseigneur de Gilette . Son fils, Fabrice, est répertorié Seigneur de Gilette. Il a reçu son fief du duc de Savoie Emmanuel Philibert, dit tête de fer, en 1589.

    Fabri, seigneur de Gilette

     

    D' autres seigneurs ont été répertoriés dans la famille Fabri, ou dans leurs relations :

    Jean Tondut, seigneur de Peille, parrain de Victor Fabri, fils de Fabrice

    François Caissot, seigneur du Mas, parrain de Françoise et d'Alexandre, enfants de Fabrice 

    Jean-Louis Fabri, coseigneur du Mas et d'Aiglun, fils de Fabrice. Jean Louis a épousé Mathilde Caissoti, fille de Vincent, seigneur du Mas.

    Gilette, le Mas, Peille et Aiglun sont des villages situés dans l'arrière pays niçois.

    Fabri, seigneur de Gilette



    En 1597, Fabrice est 1er consul de la ville de Nice, mais malheureusement sa carrière sera brève puisqu' il meurt l'année suivante.



    Les relations France-Savoie sont tendues, et la France envahit le comté de Nice de 1691 à 1697 et de 1707 à 1713.

    En 1720, la Sardaigne, le Piémont et la Savoie forment un ensemble territorial : le royaume de Sardaigne.

    En 1793, la France annexe le Comté de Nice et créé le département des Alpes Maritimes. Le traité de Paris , le 10 mai 1796, officialise la cession du comté de Nice et de la Savoie à la France par la Sardaigne.

    En 1814, le comté de Nice passe à nouveau sous le contrôle de la Sardaigne et de son roi Victor Emmanuel 1er. 

    Quelques décennies plus tard, en 1860, Napoléon III et Victor Emmanuel II concluent un accord : en échange de l'aide de la France pour rejeter les Autrichiens hors de l' Italie du nord, le comté de Nice est rattaché à la France. Un plébiscite est organisé, favorable à ce rattachement.



    Toutes ces tractations ont une conséquence pour le généalogiste, qui doit jongler entre le français et l' italien pour la lecture des actes :

    Prenons l'exemple des actes de naissance de Sainte Réparade, la paroisse de Nice où sont enregistrés la majorité des actes des Fabri et de leurs descendants : jusqu' en 1803, ils sont rédigés en Italien, de 1804 à 1813, en Français, de 1814 à 1860 en Italien, à partir de 1861, en français. Depuis 1861, les actes ne sont plus enregistrés à Ste Réparade ou dans d'autres paroisses niçoises, mais sont tous regroupés à St Dominique. Les actes italiens sont rédigés par des curés, qui notent les noms des parrains et marraines. Les actes français sont rédigés par des laïcs, et mentionnent les témoins.

    Italiens ou français, les registres niçois permettent de descendre de la génération 14 à la génération 5, avec le couple Dominique Baudoin-Françoise Cuggia. Ils sont tous deux nés à Nice, où ils se marient en 1849. Leurs enfants Horace et Vittoria naissent à Nice, respectivement en 1850 et 1853. En 1855, leur fils Antoine vient au monde à Bar sur loup, suivi d' Elisabeth, en 1858, à Mouans-Sartoux. Françoise Cuggia est morte à Cannes en 1880. L'acte de mariage d' Antoine Baudoin, mentionne le décès de Dominique à Sfax, en Tunisie, le 21 octobre 1886. Cette famille a beaucoup déménagé, ce n'était pas la coutume jusqu' alors. Rien n'explique non plus la présence de Dominique et son décès en Tunisie. Son métier de jardinier est peut être à l'origine de ses déplacements...

    Son fils Antoine était aussi jardinier. Claire, la fille d'Antoine, la grand mère de Guy, était couturière à Cannes. 





    Sources :

    -Geneanet :Geneanet, arbre de Teisseire-Bonifaci

    -La noblesse niçoise. Notices historiques sur les principales familles de l'ancien comté de Nice

    Numéro 236, année 1911

     

     

    -Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes Maritimes 

    01 janvier 1903, page 175, chapitre inféodations

    lien inféodations

     

    -Nice historique -haute magistrature de la ville et du Comté de Nice, N° 585, année 1903

    Lien Nice historique

    -Wikipédia




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